|
Il me
revient en mémoire une anecdocte relative à une sortie-découverte
programmée vers Saint-Ferme ou Auriolles et réalisée
à bicyclette au départ de Pellegrue. Consigne de M. Magnan : "On se suit en file indienne en laissant deux mètres entre les vélos !". Je prenais la tête et M. Magnan clôturait la marche. Nous voilà partis, route de Sauveterre, avec donc de la descente pour inauguer le périple. Au bout du premier tiers de la descente, je sentais les camarades se rapprocher dangereusement, tendant à constituer un peloton. Pratiquant déjà la compétition en cyclisme, j'avais remarqué que les ralentissements étaient propices à des accrochages et des chutes. En conséquence, je pris le parti de ne plus freiner afin d'étirer la cohorte. En bas de la descente, en quelques coups de pédales, j'abordais la montée suivante prévoyant de m'arrêter en haut de la côte à l'embranchement de la route vers Auriolles. Hélas, quelques camarades n'avaient pas suivi et le groupe se trouvait relativement étiré, voire éclaté. C'est à l'approche de la fin de la pente que je vis revenir M. Magnan comme une fusée, suant et soufflant, furibond... pour me passer un savon ! J'avais confondu sécurité par rapport aux chutes avec responsabilité de l'enseignant qui se devait d'avoir tout le groupe dans le champ de vision. Jean-Paul F. |
Leçon
de géographie
|
Jacques avait le sentiment
que le professeur de géographie ne l'aimait pas beaucoup et la géographie
non plus ! Au cours d'une leçon sur les points cardinaux, l'enseignante lui dit " Tu devrais savoir où se trouve le sud-ouest !" Enfin se dit Jacques, tout souriant, cette fois-ci je vais pouvoir répondre et elle va être surprise. "Oui je sais Madame ! On peut trouver le Sud-Ouest chez Paganel* !" *M. Paganel était un des deux dépositaires du journal Sud-Ouest à Pellegrue. Jacques G. |
La porte
|
Même élève,
même professeur mais dans un climat un peu plus tendu. L'enseignante
ne sachant plus quoi faire hurle : "Jacques ! Tu prends la porte !" Calmement celui-ci se lève, se dirige vers la porte qui donne sur le couloir, l'ouvre et commence à la dégonder en disant : "Et où est-ce que je vous la mets Madame !" Jacques G. |
![]() |
haut de la page |
Leçon
d'anglais
|
Ce jour-là,
Mme Magnan, notre professeur d'anglais avait oublié son livre. Elle
me demande de lui prêter le mien, je suivrai avec mon voisin. Le cours
était à peine commencé que Mme Magnan s'arrête
de parler en anglais pour dire : "Ça sent le brûlé !" Aussitôt, je comprends la situation. Je suis le seul à la comprendre d'ailleurs ! Je décide de réagir et je me lève : "Ce doit être le poêle au fond de la classe, je vais voir !" Je trouve fort heureusement un gros coquillage qui était là près du chauffage on ne sait pourquoi. Je l'éloigne du poêle et reviens à ma place en expliquant ce que j'avais fait. En fait, c'était un beau mensonge ! L'odeur de brûlé ne venait pas du coquillage mais bien de mon livre. La veille, il s'était produit un incident peu banal dans ma chambre. C'était l'hiver, il faisait froid et à cette époque, le chauffage central était remplacé par une cheminée, un poêle ou une cuisinière mais dans les chambres, il n'y avait souvent rien. Nous partions au lit, dans notre chambre froide... avec une bouillote. Le luxe c'était d'avoir une couverture chauffante. La mienne n'avait pas de thermostat. Il fallait que je la débranche avant de m'endormir. Souvent je révisais mes leçons mais ce soir-là je me suis endormi sur mon livre d'anglais. Au milieu de la nuit, je fus réveillé par une odeur âcre. J'allumai et constatai horrifié le spectacle. Mon lit était complètement brûlé sauf tout au tour de mon corps... un miracle. Je débranchai la couverture chauffante, ouvrai la fenêtre et les contrevents de ma chambre et balançai tout dehors en ayant pris soin de récupérer aupravant mon livre d'anglais lui aussi sain et sauf... mais imprégné d'une odeur de brûlé tenace ! Alain D.C. |
Cross
|
Je ne me souviens pas
des leçons d'E.P.S. et pour cause, on n'en avait pas souvent. A la
place des belles installations sportives actuelles derrière le collège,
il n'y avait que vignes et pruniers. Parfois, nous faisions des sorties
cross à travers la campagne environnante. C'était un vrai
bonheur pour moi car j'adorais courir. On préparait les cross du
CASEM. Un jour, nous sommes partis en courant depuis le collège. M. Magnan était un bon coureur à pied et après quelques centaines de mètres d'échauffement tranquille, il augmenta l'allure. Pas de problème dans la descente, sur le chemin qui mène au lieu-dit la Chapelle. Par contre en montant... Je courrais au même niveau que lui, très à l'aise tous les deux, nous avons gravi facilement la moitié de la côte, je souhaitais qu'il accélère encore mais est-ce par réflexe d'enseignant ou bien parce qu'il était fatigué, il s'arrêta et regarda en arrière. Il vit alors la plupart des élèves encore au bas de la côte. Il a fallu attendre qu'ils reviennent à notre niveau. J'étais frustré et j'ai toujours pensé depuis qu'un professeur n'est pas toujours plus fort qu'un élève ! Alain D.C. |
![]() |
haut de la page |
![]() |
haut de la page |